Nous avions convenu de partir à 8h au plus tard de l’hôtel pour aller en Express Boat jusque la station Chang. Dix petites minutes de navigation et nous arriverions au Grand Palais. Partant tôt, nous espérions éviter la chaleur et le monde : raté. Mais nous avons tenu bon et avons affronté l’accablante chaleur et les centaines de touristes, qui comme nous, voulaient visiter le Grand Palais dès l’ouverture…
Une fois les portes passées, une longue allée débouche au centre du site. Le regard est attiré à gauche, vers la zone des temples et c’est à ce moment-là que les yeux se perdent. En haut de quelques marches, un dédale de bâtiments de tailles et de styles différents nous attire.
L’incroyable est là, devant nous. On ne sait plus où regarder. Tout est stupéfiant de beauté et de majesté. Plus on approche, plus on est ébloui et plus l’impression que tout est couvert d’or se confirme. Sublime exubérance.
La complexité du site est déroutante au début. Le nombre de touristes et de perches à selfies n’arrange rien. On se concentre, on lit le guide et on découvre un premier monument, puis un deuxième… Rapidement, on a l’impression que toutes ces beautés ne sont là que pour nous et l’on arrive à oublier les autres. Oui, oui, le Bouddha d’émeraude et moi étions en tête à tête 😉
Le site du Grand Palais est immense et d’une telle richesse que nous en sortons totalement essorés. Une petite pause, un tour au marché aux amulettes juste à côté, puis nous descendons tranquillement au Wat Pho, un des plus vieux temple de Bangkok et où se trouve l’école de massage Thaïlandais.
Encore sous l’émotion de ce que nous venons de voir, nous arrivons au temple du Bouddha couché avec l’assurance de ceux qui ont déjà vu… Nous pensons que maintenant, il va en falloir beaucoup pour nous impressionner. Le Wat Pho va nous mettre k.o. Moins de monde, des moines souriants, l’atmosphère qui se dégage de ce temple est tellement douce que nous sommes sous le charme.
La rencontre avec le Bouddha couché achève de nous sidérer. C’est un géant recouvert d’or et aux pieds de nacre de 43 mètres de long et de 15 mètres de haut. Il apparaît d’autant plus gigantesque que l’espace qui l’abrite est petit et semble juste assez grand pour le contenir.
Pour l’admirer, il faut emprunter une coursive. Jamais on ne parvient à voir la statue en entier de face. Sa majesté s’en trouve renforcée. Pieds nus sur le sol, la visite se fait au seul son des pièces de monnaies déposées dans les bols réservés à l’aumône. Nous restons sur ce dernier moment de magie. Les enfants ont été admirables et adorables. Nous rentrons.