No rain, no rainbow

17 juillet, 2016

Passons la vitesse supérieure en rejoignant Honolulu. On a tout lu sur l’île d’Oahu, le meilleur comme le pire. Nous avons une semaine pour nous faire un avis. Tout commence très bien puisque Monsieur nous fait la surprise d’une voiture sans toit et notre maison sur les hauteurs de la ville nous offre une vue hallucinante sur le Diamond Head, le volcan emblématique d’Honolulu. Extirpés du brouhaha frénétique de la ville, la capitale hawaiienne s’offre à nous sous son meilleur jour…

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L’île regorge de noms mythiques et nous avons la ferme intention de les visiter les uns après les autres. C’est donc avec un plaisir immense non dissimulé que nous découvrons Waikiki Beach au cœur d’Honolulu. Alors oui, le concept de la plage face aux buildings n’est pas notre tasse de thé, mais ayant eu notre dose de plages désertes au milieu de nulle part nous apprécions finalement. Nous nous tournons face à l’océan, faisons abstraction des meutes de touristes, admirons les surfeurs, sortons les morey… Quand un divin coucher de soleil vient achever le jour, nous sommes conquis. Attention clichés très clichés à suivre…

Admirer le Diamond Haed depuis nos fenêtres n´était pas suffisant, nous ne pouvions faire l’impasse de lui rendre visite. Le Prince ne souhaitant pas marcher ce matin-là, nous entamons seuls, Ernesto et moi, l’ascension du volcan. Nous gravissons le chemin sinueux assez facilement jusqu’aux marches de la mort. Sans les avoir comptées, nous estimons que nous avons gravi 478.645 marches pour atteindre le sommet. Nos cuisses s’en souviennent encore ! En haut, la récompense est là avec une vue, fort heureusement, sublime.

Autre rendez-vous incontournable le North Shore avec la ville culte d’Halawei et ses plages aux énormes vagues, rendez-vous des surfeurs. Beaucoup de compétitions ont lieu ici, notamment la coupe du monde de surf sur la Banzai Pipeline Beach. En hiver, ce sont des murs d’eau de 10 mètres de haut qui se forment. Sans atteindre de telles hauteurs en été les tubes sont bel et bien là et les courants déjà impressionnants.

Mais voici une de nos places favorites : Kailua. Nous y avions cherché une maison en vain. La plage de Lanikai est extraordinaire, assez peu fréquentée, enfin, pour les USA et pour un mois de juillet… Là, nous passons l’après-midi à jouer et surfer sur les vagues sans nous lasser.

Sur la route qui mène à Kailua, une pause dans la fraîche humidité d’une forêt primaire est une bénédiction. Rejoindre les Manoa Falls après un trail dans une nature hallucinante est générateur de bonheur.

Quant à Honolulu, on nous avait prévenu : cette ville est dingue. C’est vrai, la cité grouille et nous étourdit vite par sa frénésie. Nous y passerons assez peu de temps ‘downtown’ sauf pour le shopping et Waikiki Beach.
Si je devais retenir une seule image de la ville, ce serait quand, au milieu des immeubles, traverse devant nous un homme ou une femme en maillot, surf sous le bras pour déambuler vers la plage d’un pas détendu mais assuré : hawaiian lifestyle !

Certainement plus américaine et bien moins hawaiienne que Kauai, Oahu n’en est pas moins sublime et à découvrir sans se limiter à Honolulu bien-sûr.
L’Aloha State nous a conquis, or nous avons vu seulement deux de ses îles… Nous devrons revenir pour pouvoir visiter Big Island et surtout, surtout, profiter des ses dizaines d’arc-en-ciels quotidiens. « No rain, no rainbow » ou la magie rendue possible grâce au climat divinement chaud et humide.

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