fabrique artisanale de bien jolis souvenirs
Dernier lever de soleil en ce dimanche à BoPhut. Avant de partir à Singapour, il m’était impensable de ne pas profiter une dernière fois de la douceur cotonneuse du matin d’être seule – ces messieurs étant encore occupés à rêver – pour contempler la journée pleine de promesse qui commence. Ouf ! Il va faire beau ;
Mais… Déjà ? J’entends des chuchotis et des bruits de petits pieds nus. Ils arrivent. La vraie journée démarre… maintenant !
Alors que je suis Maman depuis plus de 10 ans (OMG !), je viens seulement de saisir le sens réel de l’expression : « regarder ses enfants grandir ».
Je l’éprouve depuis que nous sommes partis.
Tous les jours je les vois, je les regarde, je les observe, les redécouvre et parfois – ô instants délicieux – je les épie quand ils sont trop occupés à faire jouer leur imagination pour me voir… J’adore cela.
Je suis fière de leurs progrès et heureuse d’être plus responsable qu’avant de leur évolution. Nooooon !! Je devine ce sourire sur les lèvres : aucune vocation n’est née ! A notre retour il reprendront le chemin de l’école.
Alors même si parfois je rêve de sileeeeence, ces moments nous emplissent Monsieur et moi de joie et nous profitons de pouvoir regarder nos chers petits devenir moins petits…
Plaisir inextinguible que de rester en contemplation devant cette immense baie vitrée que nous avons la chance d’avoir dans notre chambre. Elle s’ouvre sur la mer de Chine, pleine vue sur Big Buddha… Au-delà de la superbe beauté du panorama, il s’y passe toujours quelque chose et même la nuit, c’est à tomber…
Maman, passe-moi le flageolet rose s’il te plaît ! » Edgar, trop heureux d’avoir un oiseau si rare dans la piscine
Une humeur du jour ultra zen évidemment mais aussi savoureuse pour débuter une nouvelle étape en Thaïlande. Monsieur et moi sommes très heureux de faire découvrir un peu d’Asie à Edgar. Ernest, en fin connaisseur, a briefé son petit frère sur les bases : ce dernier sait désormais dire « bonjour » et « merci » en thaï ! Premier déjeuner au bord de la mer de Chine à Fisherman’s village, Bophut…
Nous quittons l’océan indien. Un peu tristes nous allons laisser Maurice, ses paysages, ses habitants, sa belle culture faite de mixité mais aussi notre maison et la fée Marie-Jo que nous allons vraiment, vraiment regretter. Nous avons passé de très beaux moments ici. Parmi tout ce que nous avons vécu, voici une rétro, dans le désordre, de ce que nous avons préféré de cette première étape de notre World Tour…
Maman, quel jour on est ? demande Edgar…
Dimanche, mon Ange, répond Maman
Mais non Maman, nous sommes Mardi ! » corrige Ernest
No comment…
Voilà, voilà, le syndrome « Los Roques » ou les petits méfaits de l’oisiveté… Aujourd’hui sur la plage de Mont Choisy – décidément notre plage favorite – nous avons testé les facettes pour un sourire plus éclatant ; qu’en dites-vous ? On adopte (ou pas) ?
Fin d’après-midi, l’heure du château de sable, mais pas n’importe lequel : celui de Bernard, le propriétaire inattendu de la construction de ces Messieurs. Bien que tout petit il a fait montre d’un courage sans borne et a réussi à pincer aussi bien le grand que le petit… Malgré tout il ne s’en fut point et le château, lui, fut terminé et le Roi du domaine bien installé ;
