Comment ça marche chez Maurice ?

15 février, 2016

Derrière les couchers de soleils, les sorties en mer et autres moments idylliques il y a la vie quotidienne : nourrir des enfants affamés et impatients (qui a dit difficiles ?…), se déplacer pour justement aller chercher de quoi les substanter, les soigner quand ça fait mal là ou là… Sans oublier la question cruciale des souvenirs : que ramener et offrir ?  Retour d’expérience de 10 semaines de vie mauricienne…

Version 2

Mamaaaan, on mange quoi ce soir ?
Bonne question ! Où fait-on des courses chez Maurice  quand on ne séjourne pas à l’hôtel et que l’on reste plus de deux semaines ? Premier point : pas de drive. Angoisse ultime pour nous qui n’avions pas fait les courses alimentaires en grande surface depuis des années.
Nous avons boycotté tout d’abord les très grandes surfaces et avons testé les « supermarket » : des mini-épiceries qui jalonnent toutes les rues. Très typiques, conviviales, exotiques… tout ce que l’on veut mais pas très très bien achalandées. Il faut en faire trois pour trouver ce que veulent manger le enfants le soir : du jambon, des pâtes, de la salade, des tomates et des fruits. Temps passé : une heure. Ok, nous avions le temps, mais optimiser un peu était indispensable. Nous les gardons donc juste pour dépanner.

IMG_4714

Cracking total au rayon yaourts

C’est donc contraints et un poil décontenancés que nous avons repris la route des caisses, équipés d’un caddie qui ne roule (forcément) pas droit, avec le Prince très agité dedans et le premier héritier qui pousse…
Après plusieurs essais de différentes enseignes, nous avons opté pour les Monop’ (à Bagatelle et Cascavelle). Pas trop grands, mais suffisamment tout de même, propres et bien fournis.

 

Une autre bonne adresse pour les produit frais, en dehors des marchés bien-sûr : les Food Lovers Market. Jolies épiceries avec des produits de qualité et un très bon service marketing… Forcément, une belle étiquette sur laquelle on me raconte une histoire, j’achète ! Il y en a plusieurs sur l’île.

C’est encore loin grand Schtroumpf ?
Nous imaginions nous déplacer à bicyclette et en bus. Très très drôle quand on connaît le trafic et la pollution ici. Je n’imagine pas un seul instant laisser mes enfants pédaler au milieu du tumulte et de la fumée des automobiles, camions et bus. Quant aux bus justement… Bon ben non en fait. Nous sommes trop vieux. Voilà, c’est décidé.
Nous avons donc rapidement adopté la ouature. Plus pratique, cela nous a permis d’être totalement autonomes et spontanés. Spontanés ? Oui car l’autre alternative que sont les taxi est intéressante mais oblige à organiser à l’avance ; et ça, rapidement, c’est lourd. En termes de tarifs, il faut négocier, comme toujours…

Allo Docteur ? C’est la noiraude…
Nos stress. Il est très simple de consulter dans les cliniques privées, assez nombreuses sur l’île. Nous avons testé et c’est vraiment très bien. Nous vous avons gentiment épargné les détails de nos petits bobos sur les conseils avisés Matthias Debureaux.
[Apparté Maman et Belle-Maman : rien de grave, rassurez-vous !]
Le truc vraiment génial ici : la quantité exacte de médicaments vous est délivrée au regard de la posologie prescrite et de la durée de médication.

Et de quoi sera composé mon excédent de bagage au retour ?
Répondre rien serait sévère et l’expression de ma frustration de shoppeuse… Ok, pas de shopping de fou fou ici, mais tout de même quelques petites choses à rapporter dans ses bagages. Personnellement, je mets de côté les maquettes de bateau, serviettes de plage avec dodo brodés, paréo et nappes pour partager ce que j’ai glissé dans ma valise…

IMG_6196 (1)

La gamme Hope de Ravior aide les enfants des rues

Du thé Bois Chéri, mon préféré, un bracelet ‘Hope’ de chez Ravior – juste parfait pour la plage -, des pâtes de fruit de la maison La Bourdonnais, de belles photos anciennes de l’île, ma nouvelle marotte de voyageuse, et enfin, des vêtements pour ces messieurs. Leur marque de surf favorite est deux fois moins chère ici.
Pour finir des épices et quelques ingrédients typiques difficiles à trouver en France… Et oui, j’ai promis de cuisiner à mon retour rôtis, dholl puri et cari poulet !!

Autres achats intéressants : les cachemires. On en trouve de très beaux,  moelleux à souhait et à des prix vraiment intéressants. J’ai résisté assez facilement à la tentation car objectivement je ne vais pas en avoir besoin avant un moment.
Le rhum. Pas rapporté non plus, car nous en avons un stock de dingue à la maison de nos précédents voyages. Nous ne consommons que par plus de 30 degrés. (Rooooh ! les snobs ! 🙂 ).

Nous ne pouvions raisonnablement pas promener tout cela avec nous autour du monde. Nous avons donc expédié nos premiers colis « pays ». De quoi constituer le début de notre petite épicerie du monde et emplir notre maison de jolis souvenirs…

2 thoughts on “Comment ça marche chez Maurice ?

  1. MadameGwen

    Nous aussi on t’aiiiiiime ! Nous vous fort embrassons Louise et toi ; Rendez-vous en Californie ?! 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.