En Thaïlande on dit qu’il y a un gecko par maison. Ici, à l’île Maurice c’est plutôt plein de lézards par maison. Il y en a partout. Ils sont d’ailleurs assez jolis car petits et leur présence revêt une vertu éducative certaine. Je passe en mode le gecko est mon ami et explique avec conviction aux garçons que « si tu as un lézard dans ta chambre c’est vraiment extra ! Il va manger tous les moustiques et tu ne seras pas piqué ». Parfois certains n’ont plus de queue. Mais ça repousse explique-t-on fièrement… Bref, beaucoup de positif dans cette cohabitation imposée. Deux choses viennent cependant mettre un bémol à cela.
La première est que je ne m’approche plus d’un angle d’une pièce sans jeter un œil au-dessus de moi. Oui, le gecko ne gère pas bien les angles et vous tombe dessus si vous passez par là au moment où il tente un virage… Ok ils sont mignons, mais de là à réduire d’autant notre espace vital respectif et à devenir si intime, je ne suis pas cliente. Ainsi, ai-je réussi à affoler toute la maisonnée avec un cri efficace lors de ma première – et dernière depuis ma top stratégie d’éviction – rencontre du troisième type avec un lézard.
L’autre chose pas cool, vraiment pas cool, est le logique corollaire du fait qu’ils mangent les moustiques.
Ils font ! Beaucoup, partout… Alors certes c’est proportionnel à leur taille, mais, peu importe, c’est réellement un truc moyen moins, rapport à l’hygiène, tout ça tout ça… Finalement à la question gecko vs diffuseur à la citronnelle, je ne suis pas certaine de voter pour mes nouveaux amis !