‘Ia ora na ! Nous voici à Papeete. Quelle divine sensation d’un pays qui parle aux sens. Quand nous arrivons il fait déjà nuit. Si nous ne voyons rien des paysages, nous pouvons déjà le ressentir.
L’odeur de la chaleur humide inimitable que nous aimons par dessus tout. Le parfum envoûtant des colliers de fleurs qui embaument tout le hall de l’aéroport de Faa’a.
Et puis les chants polynésiens. Puissants ils résonnent immédiatement en émotion. C’est un retour en enfance instantané avec ces airs mélodieux qui coulent, roucoulent et tellement entendus ! Je ne peux retenir quelques larmes ; ça commence fort… Ces messieurs sont aussi soufflés.
Troublés, nous filons tous vite dormir pressés de découvrir Moorea demain matin !
Avec une sublime photo d’Adolphe Sylvain ;