Expédition Koghis

25 mai, 2016

Nous ne partons pas très loin ce matin pour découvrir les terres aux alentours de Nouméa. A quelques kilomètres, Dumbéa et la réserve naturelle du Mont Koghis. En théorie, nous allions faire une promenade familiale. Une petite randonnée de 1h30 au travers une forêt qui devait aboutir à une cascade avec une jolie marmite…

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Après un court chemin sur une allée en béton nous nous enfonçons très vite dans une forêt primaire dense. Niaoulis, kauris, cocotiers et fougères géantes nous enserrent. Très vite le chemin se corse avec une abondance délirante de cailloux et un imbroglio fou de racines qui nous ralentissent fortement. On souffle discrètement, puis la peine augmentant, on souffle un peu plus fort, puis la peine ne diminuant pas, on finit immanquablement par râler.

Monsieur ouvre les hostilités. Il faut dire que la montée en slaps n’est vraiment pas recommandée. Bon, j’évite de lui dire que je lui avais dit… Ernesto s’agace aussi car il tombe un peu, voire beaucoup. Edgar reste concentré mais fatigue.

Moi ? Suis tendue, de plus en plus tendue. D’abord par la teinte rouge que prennent mes New Balance – est-ce que je vais réussir à faire partir ce truc ?!? – mais aussi, mais surtout par la crainte qu’un des garçons glisse et dévale les pentes que nous longeons.
Pour couronner le tout, le balisage est très discret. Tellement que nous croyons à plusieurs reprises nous être trompés de route.
Les jolis points de vue qui se présentent nous réconfortent un peu mais pas suffisamment. Vite, il nous faut arriver à la cascade promise.

Après plus une heure et demi d’un parcours de motricité de bon niveau – vs 45 minutes annoncées au point de départ… – nous approchons du but. Nous devons pourtant capituler car le terrain n’est plus praticable avec un enfant de 5 ans.

Il est 16h30, la nuit arrive dans moins d’une heure, il est plus que temps de rentrer. Avec le soir, les bruits s’intensifient tout autour de nous. Qu’est-ce que c’est ? Nous ne voulons vraiment pas savoir mais comme nous rions avec Ernest ! On se fait peur en imaginant des bêtes qui nous poursuivent… Nous pressons tous le pas. La descente et la nuit qui tombe nous boostent bien et nous mettons à peine 30 minutes pour retrouver notre auto.

Je crois que je vais devoir attendre un peu avant de leur proposer à nouveau une petite promenade en forêt…

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