Avec cette troisième escale, notre périple prend une nouvelle tournure. Nous débutons les destinations que nous ne connaissons pas. Ce qui nous met, Monsieur et moi, vraiment en joie car nous adooorons découvrir de nouveaux endroits.
Arrivés dans l’après-midi, nous prenons le temps de poser nos bagages dans le condo que nous louons jusque vendredi et nous partons explorer les environs, humer l’air Singapourien et se faire la première impression…

C’est un appartement typique avec des pièces plus hautes que larges et tout ce qu’il faut pour vivre sans jamais mettre le nez dehors. Depuis notre couloir nous accédons à des piscines, salles de gym, coiffeurs, barbiers, salons d’esthétique, de massage, mais aussi un énorme shopping center et un food court. Bref, si l’envie nous en prend, nous pouvons rester en autarcie dans le bâtiment, la survie devrait être confortable.

Mais ce serait bien dommage car le condo est situé à Clarke Quay, un des endroits les plus animés le soir, mais surtout à deux pas de Chinatown, des grands magasins, de Little India et des principales attractions de la ville. Je me dois ici remercier ma chère Gaëlle qui m’a aiguillé sur ce choix et ce, suite à se découverte fortuite de Singapour en octobre dernier 😉

Une fois dehors, un choc oculaire. Nous sommes à New-York, à Londres ? A perte de vue, d’incroyables buildings enveloppés d’une chaleur lourde et humide. Quelle bouffée urbaine pour nous qui vivons depuis quatre mois dans des petites îles ! L’endroit est très animé tout en étant étonnamment cool. Beaucoup, beaucoup, de monde, de la musique, du brouhaha, mais dans une ambiance extrêmement détendue.

Le dépaysement touche aussi les oreilles quand nous découvrons l’accent Singapourien. Passé l’amusement, on se concentre pour comprendre et se faire comprendre ; Ernest qui apprend l’anglais est totalement déboussolé et répond « kapun krap » (merci en Thaï) quand on lui apporte son plat. Edgar aussi est resté en Thaïlande et dit « Sawasdee Krap » pour saluer. Une bonne nuit pour tout le monde et les esprits seront plus frais demain, nous pouvons l’espérer du moins.